Et oui, nous sommes jeudi, et avant d'aller passer le théorique la semaine prochaine, on continue la pratique sur DR-400.

C'est la deuxième leçon, et c'est férié. Je suis de garde (à mon boulot), peu importe, à 9h30, je suis à l'aéroport prêt à voler ... mais le ciel n'est pas d'accord. La météo donne une mauvaise visibilité et un plafond apparemment assez bas.

Quand Fabien arrive, à 10h30 précises, la visibilité est bien meilleure, mais le plafond reste bas : 700ft. On est donc prêt à partir faire ... des tours de piste basse hauteur, puisqu'il n'y a que ça à faire, mais ça permet de continuer tranquillement la prise en main du DR-400.

Cette fois, c'est Fabien qui commence les tours de piste, avec 30 minutes de pilotage vers 11h30 (et oui, entre le moment où on décide de partir et le moment où on part, il y a toujours un temps de préparation ... de discussion, c'est l'esprit associatif, et l'ambiance est toujours très bonne !).

Je suis resté à l'arrière du DR-400 pour ces tours de piste, et tout s'est à peu près bien passé, sauf les virages. Lorsqu'ils doivent être à 30°, ça dépasse toujours un peu. Normalement, suivant la vitesse, on est "protégé" (c'est le mot employé) jusqu'à 37°, et généralement, ça reste entre 30° et 37°, sauf à un moment, où c'est passé à 45° à cause d'une raffale, dans le dernier virage, et ça, je déteste, je n'ai pas pu m'empêcher de le faire remarquer (apparemment un peu bruyamment).

Une fois le vol terminé, on est tous allé à la pizzéria La Sicilia. Manu s'est goinfré, Fabien était émerveillé ... par les avions en papier fabriqué par le Chef. Jean Paul, de permanence à l'asso, nous y a emmené, et Guillaume, l'un des agents AFIS, a montré à la serveuse qu'il y avait de l'eau dans sa Suze (avec un test pour détecter l'eau dans l'essence) et elle nous a expliqué que c'était à cause des glaçons. Très sympa, bien restauré, et on est reparti !

Donc pour le second vol, on reprend le même avion, quasiment les mêmes conditions météo (avec un peu de pluie fine) et on recommence.

Grande différence quand même : on a fait la leçon en Anglais. Entre Manu qui a le vocabulaire mais cherche ses mots, et moi qui parle bien, mais qui manque du vocabulaire approprié, c'était un peu galère, avec Jims qui a fait l'AFIS pour nous indiquer le vent, c'est amusant, mais il faudra, je pense, encore quelque temps pour que je puisse aller à Nottingham en avion tout seul ! C'est pas pour demain.

Déjà l'heure de partir, pour réviser un peu le théorique, avant l'examen mercredi. On a décidé des dates des prochaines leçons et briefings, entre les vacances des uns et des autres, on a à peu près réussi à contenter tout le monde.