Film français de Ricky Mastro, avec Antoine Herbez, Clément Naline, et Valentin Malguy.

"7 Minutes" est un drame poignant qui explore les profondeurs de la douleur, de la perte, et de la découverte personnelle. Le film se déroule à Toulouse et suit l'histoire de Jean, un policier de 55 ans, dont la vie est bouleversée par la découverte tragique de son fils, Maxime, et de son petit-ami, retrouvés morts dans une chambre d'hôtel.

Jean, confronté à cette perte dévastatrice, se lance dans une quête pour comprendre les derniers moments de la vie de son fils. L'autopsie révèle que les deux jeunes hommes sont morts d'une overdose de GHB, avec un intervalle de seulement sept minutes entre leurs décès. Cette découverte déclenche une série d'événements qui amènent Jean à explorer le monde dans lequel son fils vivait, notamment le Bisou, un club LGBTQIA+ dans lequel la drogue a toute sa place.

Le film montre la complexité des relations familiales et la nécessité de comprendre et d'accepter les autres, même lorsque leurs chemins de vie sont différents. En cela, Jean va explorer la vie de son fils peut-être un peu plus loin que ce qu'il pourrait faire en tant que père.

Jean se présente comme un écrivain qui veut faire un livre sur la vie des jeunes LGBTQIA+ fréquentant le Bisou. En fait, il oscille entre rester distant pour voir et comprendre, et vivre comme eux, comme son fils. Côté sexe, il franchira le pas alors que pour la drogue, il gardera ses distances.

Généralement, j'essaie d'éviter de regarder des films qui parlent de drogue, et là, tout le film ne parle que de ça. Parfois, il y a du sexe, mais la drogue n'est jamais très loin.

Ce n'est pas un film que j'ai vraiment apprécié, car même si je peux m'identifier à certains personnages, notamment du fait de leur sexualité, je ne peux pas m'identifier à ce monde de la nuit, et particulièrement à toute cette drogue. D'ailleurs, quand on regarde les personnages qui sont suivis autour du club, on voit bien que la vie se limite au club, au sexe et à la drogue, et pour ça, je trouve soit que le film est un peu trop restrictif, soit que c'est bien triste de ne voir que cela dans une vie.

A voir (ou pas) sur Amazon Prime Video.