Titre Original : Azul y no tan rosa
Titre en Français : Tout n'est pas rose

Film vénézuélien de 2012 de Miguel Ferrari, durée 1h54.

Disponible sur Prime Video en VOSTFR, ou sur YouTube en VOST traduction instantanée, en HD.

C'est l'histoire de Diego, photographe homosexuel, qui s'apprête à vivre avec son ami, Fabrizio, médecin, à Caracas. Plusieurs évènements vont alors se produire qui vont changer le cours de sa vie.

Tout d'abord, Diego a un fils, qui vit en Espagne avec sa mère. Celle-ci décide de l'envoyer pendant un an chez son père, car elle doit aller à Londres pour des raisons professionnelles. Armando, 15 ans, et qui n'a pas vu son père depuis 5 ans, débarque le lendemain matin, à l'aéroport. Son père va le chercher, et le reconnaît à peine. La relation entre Diego et Armando va beaucoup évoluer pendant le film. C'est une des histoires du film, c'est la plus belle, je trouve, car ils ne se connaissent quasiment pas, et vont vivre beaucoup de choses ensemble, le retour d'Armando en Espagne à la fin du film va être difficile.

Un autre évènement va bouleverser la vie de Diego, c'est la mort de Fabrizio, son compagnon, attaqué par un groupe de 3 jeunes qui traînaient aux alentours d'une boîte gay, alors que Fabrizio allait rejoindre Diego pour passer une soirée. Fabrizio est d'abord emmené à l'hôpital quand Diego le retrouve à la sortie de la boite. Il va y rester, inconscient, pendant plusieurs jours, le temps de rencontrer les parents de Fabrizio. Il va mourir un soir.

D'autres petits ou grands évènements se produisent pendant le film, à chaque fois, c'est l'occasion pour Diego et Armando de se rapprocher et de mieux se comprendre.

L'histoire se situe à Caracas, et à Meridà, une petite ville à 700km de là, dans une vallée. C'est une chose que j'aime beaucoup, dans ce genre de film. On suit l'histoire, et on passe un peu dans le quotidien d'un pays dans lequel je ne pourrai jamais aller (en rouge sur la carte des recommandations de voyage du ministère des affaires étrangères). J'ai pu voir le film en VO, en espagnol, sous-titré français. Les images, les lieux sont aussi intéressants. Il y a beaucoup de scènes en intérieur, mais aussi quelques scènes en extérieur, de jour et de nuit.

Malheureusement, le Venezuela est un pays où il y a beaucoup de violences, et où les homosexuels sont chassés, c'est d'ailleurs un des thèmes du film. Au début, d'ailleurs, la famille regarde un talk show où un jeune homosexuel est invité, et un prêtre aussi pour donner son avis, et expliquer que c'est une abomination. A la fin, l'un des personnages du film, à l'occasion du départ de l'animatrice de l'émission, reprend l'émission pour en faire un programme d'ouverture et de tolérance en invitant des personnes différentes pour parler de leurs différences.

J'ai beaucoup aimé ce film. On voit certains paysages, des lieux différents, j'aime aussi beaucoup voir des films en VO sous-titrés. J'ai aussi beaucoup aimé les différentes histoires dont je viens de parler, dans l'histoire principale qu'est la rencontre entre un père et un fils qui ne se connaissent pas, et qui apprennent à se comprendre. C'est un film émouvant, les personnages montrent leurs émotions. Armando, un ado pas sûr de lui, qui se cache, finit par se montrer et montrer ce dont il est capable. La fille qu'il pensait impressionner, n'apprécie pas qu'il se soit caché, mais elle apprécie qui il est, et le lui dit, ça sera une leçon de vie pour Armando.

Bien sûr, ce n'est pas une comédie, c'est plutôt une tragédie, un drame, car il y a la mort de Fabrizio, et beaucoup de violence, même dans les couples. Mais c'est un film qui se finit bien, et qui montre que l'amour, les émotions, quand on ne les cache pas, ça permet d'avancer dans le bon sens.

Voici la bande annonce (sous-titre en traduction automatique disponibles) :