FredVoyage

Pamplune

Quelques jours de beau temps, et je me dis qu'on pourrait aller se balader en Allemagne. Au fur et à mesure, cela semble difficile donc on garde les dates et on change la destination, on va vers le soleil : l'Espagne !

Comme on a fait la côte méditerranéenne en août, on peut changer un peu et faire la côte atlantique cette fois, en plus Kyllian semble intéressé. Malheureusement, les aéroports sur la côte sont très chers. La taxe d'atterrissage n'est pas très chère, mais il y a du handling obligatoire, et il faut ajouter une centaine d'euros en plus, donc un peu cher au final.

Je trouve donc un terrain près d'une ville qui semble intéressante : Pamplune

Il faut un stop à l'aller et un autre au retour pour éviter de faire le plein en Espagne où le prix de l'AVGAS est au-delà de 3€ le litre. On choisit Agen à l'aller et Biarritz au retour pour faire de nouveaux terrains, ça devrait en faire 3 de plus.

On part le vendredi matin vers 10h d'Orléans vers Agen.

Il y a des bancs de brouillard autour de l'aérodrome, c'est beau.

Au bout de quelques minutes, plus de nuages, le ciel est clair au-dessus et au-dessous de nous, la nav est très tranquille, il y a peu de monde globalement sur la fréquence une fois quitté les environs d'Orléans.

En arrivant à Agen, ça change un peu.

On commence à voir des nuages et il faut éviter une zone avant d'arriver car un SIV est fermé, faute de contrôleur. Il y a pénurie de main d’œuvre dans tous les secteurs aussi en France, y compris chez les contrôleurs aériens apparemment !

On arrive au point d'entrée d'Agen, et le contrôleur nous donne une clairance VFR Spéciale car les nuages sont assez bas, mais suffisamment haut pour pouvoir faire une approche à vue à 1000ft-sol.

On atterrit puis on va à l'essence. L'idée est de manger rapidement et de repartir. Tout ne se passe pas comme prévu.

En s'arrêtant à la pompe, ma mémoire revient, et celle de Kyllian aussi : en fait, on est déjà venu à Agen, il y a 2 mois, en allant en Espagne aussi ! On se retrouve un peu bête d'avoir choisi un aérodrome déjà fait alors qu'on aurait pu en prendre un autre à quelques nautiques. Tant pis.

On fait le plein, et pendant ce temps, un autre ami pilote nous appelle. Il est à Toulouse et doit aller en Vendée, Agen est sur sa route, il nous rejoint. Finalement on gare l'avion un peu plus loin et on va manger ensemble au restaurant de hippodrome un peu plus loin.

On était déçu d'être allé sur un aérodrome sur lequel on avait déjà atterrit, mais finalement on était très content d'avoir pu manger avec un ami. Très bien.

On repart, direction l'Espagne. La frontière est à moins d'une heure de vol autour des Pyrénées et ensuite une vingtaine de minutes pour rejoindre Pamplune.

Les paysages deviennent un peu plus montagneux, et après la frontière, un peu plus arides.

Derrière une petite montagne boisée se trouve la ville de Pamplune.

En Espagne, quand ils décident de découper la montagne, ils y vont franchement :

Avant l'atterrissage, on peut observer un peu les environs avec un beau viaduc ...

... et les environs de l'aéroport ...

Voilà, le F-GAON va passer la nuit là :

Pendant ce temps-là, nous allons visiter un peu la ville qui, contrairement à l'environnement de grands espace que j'imaginais et qu'on voit quand on arrive avec les montagnes, est constituée de petites ruelles avec des immeubles assez grands.

Avec le soleil couchant, difficile de prendre de belles photos, mais on profite un peu des places sur lesquelles on tombe :

ou la plus grande, place du château :

Petit clin d’œil à ceux qui regardent la Casa de Papel :

Le centre ville est très cher pour les hôtels, mais on trouve ce qu'il faut à 10 minutes à pied.

Le lendemain, on a l'aéroport pour nous tout seul.

Le plan de vol de SkyDemon met un peu de temps à arriver et la personne qui s'occupe de gérer les taxes d'atterrissage nous demande les infos pour faire un autre plan de vol. Elle ne parle pas un mot d'anglais, et je ne parle pas vraiment espagnol pour faire cela, donc le dialogue est difficile. Heureusement, l'imprimante se met à imprimer notre plan de vol au bout de presque une demi-heure et on peut repartir.

Après un tour dans les couloirs pour trouver la sortie, et quelques difficultés pour passer les contrôles (c'est bien d'avoir un badge CREW, ça fait gagné du temps au contrôle, merci l'AOPA !), on arrive enfin à notre avion, garé à côté d'un Citation qui fait un bruit assourdissant.

On ne traîne pas, on décollé rapidement pour rejoindre la côte en passant par quelques montagnes comme la veille.

On approche d'une autre ville, Vitoria, et là, on voit du brouillard. La fabrique à nuage, sur la droite de la photo, est un grand lac qu'il nous sera impossible de voir :

On rejoint ensuite la côte et on la longe jusqu'à Biarritz.

On décide de faire un touché à Bilbao, ce qui semble abordable et nous permet de tester l'ILS avec plus ou moins de succès.

Au touché, on a l'aérogare à gauche :

et la tour de contrôle à droite :

En arrivant à Biarritz, on est obligé de faire 8 tours au-dessus du point Sierra, en fin de vent arrière, en attendant le décollage d'avions de ligne. J'arrive à négocier un atterrissage entre 2 décollages de 737 et on peut enfin aller faire le plein.

Taxe d'atterrissage de 40€, en nous faisons bien remarqué, devant le parking vide, qu'il n'y a que 4 places pour les avions de tourisme (les autres places étant dédiées aux avions d'affaire et de ligne), on mange rapidement puis on repart, et c'est sûr, on ne reviendra pas !

Au départ, survol de Biarritz interdit, mais bon, en montée initiale, ça semble être autorisé.

Puis on longe la côte, on longe la dune avec parfois quelques constructions un peu étranges.

On profite de la vue de la Dune du Pyla

Et du Bassin d'Arcachon

Avant de passer la Gironde et de rentrer sur Orléans via Poitiers.

Comme la dernière fois, un jour pour y aller, retour le lendemain. C'est sympa. J'aimerai bien faire un peu plus long, mais pas toujours le temps (timing et météo) donc on profite quand-même de ce que l'on peut faire, et c'est déjà bien.