La Faute à Rousseau, saison 2 (2023).

C'est une série intéressante. On parle de philosophie. Chaque épisode parle d'un élève et de quelque chose qu'il vit pour aborder un sujet de philosophie.

Parfois, on a des réflexions sérieuses, et parfois, c'est un peu de la philosophie de comptoir, mais les personnages sont attachants, et chaque épisode explore un peu plus un personnage, avec un fil rouge autour de Théo et son père, et leurs vies amoureuses (Théo avec Simon et Benjamin avec Stéphanie).

Les sujets abordés sont des sujets d’adolescents : l'amour, la famille, la sexualité, et quelques sujets plus généraux comme la guerre (gérer ses émotions), l'autorité (et sa remise en question), et la responsabilité.

J'ai bien aimé cette série, et cette dernière saison. Axé sur la réflexion, la philosophie, on dérive parfois sur une certaine moralisation. Benjamin a souvent un discours face aux élèves qui les encourage à remettre leurs choix en question, et quasiment à chaque fois, ils se retrouvent à faire le contraire de ce qu'ils avaient décidé de faire au début. C'est donc un peu moralisateur. C'est aussi l'objectif de la philo, de se remettre en question, mais contrairement à ce qui est évoqué dans la série, parfois les choix ne sont pas toujours dictés par la raison, les sentiments et l'émotion est très souvent à l'origine de nos choix, la philosophie peut donc aider à faire des choix mais aussi à comprendre pourquoi nous les avons fait, pas forcément à les remettre en question.