Toulouse - Alicante
Maroc-2022
2022-05-26
C'est le grand jour, le vrai départ !
Nous partons de Toulouse vers l'Espagne, sur la route de l'Aéropostale.
Debout vers 6h30, puis départ de l'hôtel à 8h pour l'aérodrome. Une fois les avions prêts, on a fait le briefing à 9h. C'est le premier briefing du tour donc quelques informations nous sont données, et surtout les informations de l'étape du jour.
Nous avons le choix entre 2 options : passer par la côte, avec du vent de 55kt, ou passer par les montagnes, c'est plus direct mais il faut monter au niveau 115 et trouver un trou pour monter.
Comme on préfère profiter de la vue, le choix est rapide : on passe par la côte. Et avec 55kt de vent, le trajet ne devrait pas être trop long.
A 10h, on se retrouve aux avions.
Voici l'avion qui ouvre la route, un Kodiak :
On décolle vers 10h40, direction la côte. C'est Michel qui pilote. On quitte Toulouse à 2000ft puis on monte progressivement vers 3500ft en arrivant vers la côte, sans trop de turbulences à cette altitude, finalement. On profite du vent pour dépasser et établir un nouveau record de vitesse-sol du F-GAON à 313km/h !!!
On arrive donc sur la côte, et là, c'est assez simple : on la suit en gardant la terre à droite et la mer à gauche.
Au début, on voit la houle.
Petit à petit, ça se calme et le vol est aussi plus calme même si les turbulences, sauf 2 ou 3 fois, sont assez faibles.
Tout se passe bien, le transit est assez simple. On arrive à Barcelone, et là, il faut transiter soit au large, soit dans les terres, et on choisit les terres.
On croise même un avion au retour sur la mer, que l'on dépasse rapidement.
On longe ensuite Reus, on obtient facilement le transit côtier.
On passe ensuite par de beaux paysages.
Ensuite, on arrive vers Valence. On essaie de les contacter plusieurs fois sur 120.1 sans succès. Au bout d'un moment, je contacte la fréquence suivante, 120.4 et là, j'ai une réponse rapide et claire, mais il me renvoie sur l'autre fréquence car je ne suis pas dans sa zone. En retournant sur 120.1, j'ai la réponse : il me dit de patienter et ne me recontacte jamais. Il dit cela à plusieurs avions et finalement on comprend facilement qu'il n'a pas de problème à nous entendre, mais c'est juste qu'il ne veut pas nous répondre !!! Inadmissible !!!
On fait donc un transit au large à 2000ft, qui prend 30 minutes sur l'eau, pour couper hors de sa zone (un avant-goût des futurs transits et traversées à faire. Puis on arrive sur la dernière ligne droite avec l'autre contrôleur qui nous facilite le transit et l'arrivée sur Muchamiel.
L'arrivée est très simple, on a une bonne visibilité et on fait une arrivée en vent arrière à 1200ft puis atterrissage et dégagement.
On fait le plein de 121 litres d'AVGAS, ce qui laissait encore 1h de vol, après un vol de 3h42. L'autonomie de l'avion est donc, à la louche, de 4h30, donc on peut effectuer des vols jusqu'à 4h en sécurité.
Une fois l'avion parké et rangé, on déjeune sur place, puis on prend la navette jusqu'à l'hôtel.
L'hôtel est très bien, avec une superbe vue sur la mer dans le hall et dans les chambres.
On ressort faire un tour dans la ville et voir, de loin, le principal : le château et la plage.
Avant une petite soirée tranquille à l'hôtel.
Cette première étape est très bien : bonne ambiance, navigation simple, tout se passe bien, la radio aussi, c'était parfait !
Il faut être en forme pour la suite, car demain, direction Tétouan, au Maroc, puis Rabat.